portraits - Aquarelliste et peintre voyageur
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  • : Aquarelliste et peintre voyageur
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  • : En peinture, l'art de l'aquarelle est un mode d'expression qui va des carnets de voyages à la création de tableaux : en voici les différentes facettes inspiratrices, techniques et créatives selon Alain MARC ...
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- Les stages "carnets de voyages" sont une véritable immersion dans la pratique du carnet de voyage et de l'aquarelle sur le terrain, orientés "autonomie" ils sont ouverts aux stagiaires ayant assez de pratique pour en profiter pleinement . De la Provence au Jura Oriental et jusqu'en Andalousie, ce sont quelques destinations où vous pourrez aller en 2024...

- Tous les stages sont différents, n'hésitez pas à m'en demander les informations par courriel (voir plus haut) .

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Andalousies

«Andalousie, la Route d’Alain MARC», carnet de voyage de Pierre NAVA
Découvrez article après article en cliquant sur les vignettes ci-dessous le carnet spontané de Pierre m’accompagnant en Andalousie, et les «Petites Histoires vidéo» qu’il m’a inspirées :

La-Barca-1b-Pierre-Nava.jpg

Préambule

La Barca 2a Pierre Nava

L'étape de Peniscola

Andalousie b Pierre Nava

Sur la route de l'Andalousie...

Moulin-b Pierre-San Jose 2

Au Cabo de Gata

Bateau Pierre Isleta 3b

La Isleta del Moro

Huebro Pierre vignette

Huebro, la montagne enchantée

Pierre-Nava-Guadix-4-copie-1

Guadix, les maisons troglodytiques

Rio Fardès

Le rio Fardés

20 décembre 2014 6 20 /12 /décembre /2014 11:40
Rencontre avec Philippe BONNAIRE dans le voyage du bleu, pour vous, pour lui, pour Noël.

Découverte d’exception dans le "Voyage du Bleu" pour la semaine de Noël : ce sera mon cadeau de fin d’année pour vous, pour lui aussi (je vais vous dire pourquoi), car à travers la rencontre de cet auteur-compositeur, de sa personnalité, de ses compositions, c’est un univers où le bleu en tant que vibration sonore vous inondera, vous régénérera, vous emportera dans un voyage harmonique aux mélodies scintillantes comme des étoiles.

"Dans mon rêve", Slam' Zouk extrait de son dernier album "la résonance des 3 piliers" : voir au delà des préjugés, des certitudes, un vivre ensemble qui résume bien la pensée de Philippe Bonnaire et l'esprit de cet album...

(Pour revenir en mode "lecture" il suffit de cliquer sur la croix de fermeture de la petite fenêtre qui s'est ouverte en remplacement de la barre de lecture après avoir normalement arrêté la lecture de l'audio avec son bouton.)

Mais surtout, dans la symbolique la plus large qui soit de Noël, s’il est une chose qui nous importe particulièrement en pensant à ce jour de paix, d’universelle fraternité et d’espérance, c’est de nous impliquer « nous », pour au moins une fois dans l’année (si on ne peut plus souvent), faire quelque chose de beau, de simple, de généreux.

Hors, ce « quelque chose » qui ne coûte rien d’autre qu’un petit geste tout à fait ordinaire, je vous invite à le faire avec moi en faisant mieux connaître la quête musicale de Philippe BONNAIRE, en relayant ce billet, en le partageant autour de vous, en le diffusant de la façon la plus large possible, de réseaux sociaux en cercles privés et familiaux : ce sera beau comme une traversée sous une pluie de bleu pour aller vers la lumière.

Surtout, vous voyagerez autrement par delà les frontières de mon « Voyage du Bleu », pour faire de ce jour de Noël un jour complètement différent de tous les autres !

 

"Mamiya" un remix qui fleure bon un voyage du côté de la Guyane et des Caraïbes au milieu des mangroves, comme un reflet de paradis...

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Car Philippe (lauréat des compositeurs du trophée de la musique guyanaise Lindor 2013) mérite une meilleure couverture médiatique, presse écrite, web TV, radio, que celle qui est la sienne actuellement.

Il lui faudrait un distributeur, une reconnaissance et une aide véritable, car artiste indépendant (talentueux de surcroît), il est méritoire dans sa lutte pour créer, avancer et faire connaître sa musique.

Et sa quête est un peu la notre, la votre : celle de transmettre ce qui, en élargissant la conscience, embellit la vie !

Il dit de lui-même : « En fait, je ne suis qu’un transmetteur : je transmets l’information vibratoire à travers mon art, je ne la garde pas puisque tout ce qui nous entoure est information. La moindre particule est énergie, et nous interagissons avec elle puisque nous aussi nous sommes énergie… »

"La symphonie des étoiles", composition extraite également de son album "La résonance des 3 piliers" est la version à la fois instrumentale et vocale de sa symphonie - rock plus instrumentale (que vous découvrirez dans son superbe album), dont la résonance me paraît plus "cosmique" encore : elle a pour moi la dimension de la bande originale d'un film comme "Dune" de David Lynchc' (création du groupe de Rock Toto), c'est une vraie œuvre musicale !

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Dans son expression musicale aux consonances universelles empreintes d’un humanisme que Julos Beaucarne ne dénierait certainement pas, vous reconnaîtrez un peu comme l’un des vôtres ce « voyageur – passeur » ou plutôt ce transmetteur des valeurs de l’âme, aux influences parfois teintées de sonorités caribéennes (horizons de ses origines), et sans limites culturelles.

Il est né à Cayenne. Il mélange l’électronique à toutes les cultures dans son home studio, avec une prédilection pour la musique « New Age » qu’il aime et compose en l’enrichissant de mélodies multi culturelles.

Il a commencé à l’âge de 16 ans sur des instruments à cordes qu’il bricolait lui-même avec du fil de pêche et des morceaux de bois.

"La voie de l'impermanence" (toujours extrait de son album "La résonance des 3 piliers") : un reggae poétique, rafraîchissant et doux comme un alizé...

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Il dit : « Riche de mon premier argent de poche, j’ai acheté un petit clavier sur lequel je reprenais la musique de Star Wars, de Love Story et d’autres musiques de film. J’écoutais Duran Duran et Percy Sledge avec mes frères. Mais le déclic s’est fait lors de mon service militaire à Metz en 1984, avec l’émergence de la "New wave", du "New âge", de la pop électronique. J’aimais Simple Minds, Alphaville, U2, Alan Parsons Project et surtout Mike Oldfield. C’était très riche mélodiquement parlant».

Pour gagner sa vie et continuer de créer ses œuvres musicales, Philippe BONNAIRE travaille à Toulouse dans une collectivité locale.

"Dans mon rêve", la version vidéo-clip. C'est l'un des deux bonus de son album "la résonance des 3 piliers"

Si l’on peut « entendre » une couleur, alors oui, j’ai entendu le bleu à travers la musique de Philippe BONNAIRE, un bleu sans limites, qui fait le lien de tous les possibles dans une rose chromatique sonore unissant tous les hommes de bonne volonté, quelle que soit leur culture, leur religion ou leur philosophie…

Et pour fêter Noël à ma façon, en plus de ce billet, je lui commande l’album qu’il a composé, réalisé, arrangé et produit lui-même : «La résonance des trois piliers» dont il nous offre ici quelques extraits et l’un des deux clips superbes qu’il a réalisés en Guyane à cet effet.  Ce sera pour quelqu’un de très proche mon dernier « cadeau surprise » de cette fin d’année !

"La traversée du bleu", aquarelle 24 x 32 cm extraite du "Voyage du Bleu"

"La traversée du bleu", aquarelle 24 x 32 cm extraite du "Voyage du Bleu"

Que, du bleu d’Orient (portant en lui un peu de jaune primaire iridescent) au cobalt céleste, ou de l’Ultramarine pourpre (empreint de magenta) au Cendre bleue, l’image mentale d’une « traversée du bleu » derrière lequel rayonnerait la lumière solaire (synthèse de toutes les couleurs) éclaire vos jours de Noël et l’approche du Nouvel An, comme la sortie d’une forêt de mangroves sous une pluie d’étoiles, le regard tourné vers les nouveaux horizons de l’océan !  

Les liens de Philippe BONNAIRE :

- Son univers musical et ses pensées dans "Google +"

- Sa page Facebook

- Sa présence dans Deezer

- Sa présence dans SoundCloud

 

Pour commander l'album de Philippe BONNAIRE (15 € seulement) c'est   ici

 

Joyeux Noël, heureuse fin d'année et bon voyage musical avec Philippe BONNAIRE, dans le Voyage du Bleu...

 

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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 23:55

- "Vous avez dit qui ?" 
- Pierre PEINT !
Si ce nom ne vous dit pas grand-chose, demandez à toutes celles et ceux qui sont venus (es) en stage avec moi dans la décennie 2000 - 2010.
Elles ou ils vous diront comment on se fait un surnom, et je vais vous raconter cette sympathique histoire, qui, vous allez voir; est courte et amusante.
Nous étions à la limite du désert quelque part entre Ouarzazate et Zagorra au Maroc en plein carnet de voyage, et Pierre NAVA n’était jamais au rendez-vous quand il fallait remonter dans les 4 x 4, quand nous partions ici ou là, et même quand il fallait passer à table…
- Je demandais toujours : « - mais où donc est Pierre ? » et on me répondait toujours « Pierre peint ! »
…Et nous le cherchions jusqu’à ce que l’un de nous finisse par le retrouver complètement absorbé dans la réalisation d’un nouveau motif enrichissant le nombre incroyable des pages de son carnet !
Quelques années plus tard, une nouvelle stagiaire (que je ne connaissais pas encore) me téléphone avant le départ pour un nouveau voyage et s’enquiert de la composition de notre groupe afin de se préparer à sa rencontre avec les autres participants…
Je la rassure aussitôt sur la convivialité et la sympathique nature du groupe auquel elle allait se joindre, et voilà qu’elle me demande tout à coup : « - y aura t’il Pierre PEINT ? »
J’ai mis longtemps avant de comprendre que Pierre NAVA était devenu « Pierre PEINT », et que sa notoriété avait largement dépassée le cercle de nos groupes de carnettistes.
C’est ainsi que nous allons terminer en cette période de fêtes l’hommage rendu à d’anciens (es) élèves ou stagiaires, avec Pierre NAVA, (ou Pierre PEINT comme vous voulez), qui nous fait la surprise d’une super nouvelle : la naissance de son blog, son journal en ligne tout neuf, tout beau, réalisé avec l’aide de sa gentille compagne Dominique (qui l'entraîne dans l’informatique et la cyber communication), un blog que je vous invite à visiter en cliquant ici .
Laissez-lui vos messages dans le livre d’or, je suis sûr que cela va lui faire un immense plaisir et que notre ami Pierre PEINT va avoir envie de mettre en ligne quelques souvenirs aquarellés qui vont nous régaler !
Il faudrait bien des articles pour évoquer le talent de Pierre, sa gentillesse et sa personnalité bien méridionale, ses nombreuses expositions, son joli carnet de route sur Lectoure (sa ville d’origine), les non moins nombreux stages où j’ai eu le plaisir de l’accompagner et de le conseiller dans son devenir d’aquarelliste de voyage, les différents repérages et voyages d’aquarelles partagés par la suite (revoyez par exemple la série de nos «Petites histoires d’Andalousie» ici, dans la colonne à gauche dans le module «Andalousies» de ce blog) !
Je me limiterai donc à présenter dans ce billet 2 ou 3 de ses aquarelles, et puisqu’il va nous rejoindre et participer au prochain stage carnet de voyage «AU COEUR DU PAYS BERBÈRE depuis la côte Atlantique et l’Anti-Atlas jusqu’au Haut Atlas Occidental» je ne peux résister au plaisir de vous laisser le retrouver en découvrant (ou revoyant) ces deux extraits d’un autre carnet de voyage en 4 x 4 dans le grand sud marocain qui nous laisse de formidables souvenirs : - c’est me semble-t-il dans ce voyage que Pierre NAVA est devenu «PIERRE PEINT»…
Passez un très beau dernier jour de l’année 2012 !

Une extrait vidéo d’un stage carnet de voyage en 4 x 4 au Maroc où nous voyons Pierre NAVA travailler sur le motif, presque toujours directement avec pinceau et couleurs sans forcément passer par l’étape du dessin…


Un autre extrait vidéo du stage carnet de voyage en 4 x 4 au Maroc et de repérages où Pierre NAVA travaillait sur le motif, toujours avec son approche décontractée et quasi-intuitive. La musique est de mon fils Jean-Sébastien trop tôt disparu lui aussi, qui nous aurait certainement offert de très belles choses si le Destin ne l'avait repris avec cruauté aussi brutalement...

Lectoure-pierre-navaLa première de couverture du carnet de Pierre «Lectoure, Souvenirs partagés» un touchant témoignage partagé avec son petit fils qui l’accompagne lui aussi lors de cette balade, sur son enfance à Lectoure, carnet de croquis en main.
Andalousie Pierre NAVAUn extrait du «Carnet d’Andalousie» de Pierre NAVA, une belle page réalisée en 10 mn sur la Place d’Espagne à Séville.
 

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25 décembre 2012 2 25 /12 /décembre /2012 10:00

Aujourd’hui c’est Noël… Un important jour en occident dans la symbolique de l’espérance.
Cette espérance ressemble un peu à celle que l’aquarelliste ressent un jour lors de sa première grande émotion créative, lorsqu’il éprouve ce « je ne sais quoi » de trouble joyeux après avoir réussi dans la fulgurance de l’instant une aquarelle en parfaite connivence avec l’âme du sujet et tout à fait conforme à son intention picturale première.
À partir de ce moment il va percevoir ce que va réellement pouvoir lui offrir cette expression et se projeter dans de bien plus profonds accomplissements, déjà ressentis confusément comme de grandes promesses...
Mais qu’il est long le chemin de ces promesses, et combien faut-il persévérer avant d’en avoir un jour franchi les principales étapes ?
Aussi, en poursuivant ma série d'articles consacrée à d'anciens élèves ou stagiaires créant un événement en cette fin d'année et comme cadeau pour ce jour de Noël traditionnellement chargé d’espoir, d’encouragements et d’exemples de réussite, (que vous ayez ou non vécu cette première grande émotion), je voulais vous offrir la belle aventure de Gaétan PATENAUDE qui a posé avant-hier un important jalon sur son chemin sans concession d’aquarelliste, (d’autant plus important pour lui qu’il représente trente années d’engagement dans cette discipline artistique exigeante, des années d’efforts, de travail, de réflexion, de remises en cause, et bien sûr d’espérance), en créant son site - blog, sa « rivière aquarelle » au fil de laquelle il nous invite à naviguer : un résumé très intéressant de ces trois décennies, de son parcours, mais aussi et surtout une présentation fort bien faite de ses questionnements, et du produit de sa quête d’aquarelliste.
J’ai eu le plaisir de retrouver Gaétan lors de mon dernier voyage au Québec, mais c’est entre Collioure et Cadaquès il y a déjà quelques années, que j’ai pu lui faire découvrir en même temps qu’à quelques autres stagiaires de l’époque, ma façon de voir le monde et de le traduire.
Ce fut une expérience de plus pour lui qui avait déjà amorcé sa réflexion de manière approfondie et suivi les conseils de maîtres comme Heather YAMADA ou Hiroko OKATA qui influencèrent sa démarche, dont je dirai qu’elle est caractérisée par une dimension poétique très orientale, peut-être une synthèse de ce qui peut se faire de mieux dans certaines de ses réalisations, par rapport à son approche particulière des équilibres entre sa pensée, les pigments et l’eau.

Une approche souvent très « Zen », épurée, sobre jusqu’à l’extrême et où circule indiscutablement le souffle de la vie, chaque aquarelle devant être perçue comme une peinture à part entière.
Joyeux Noël avec Gaétan PATENAUDE, n’hésitez pas à aller l’encourager sur son site - blog "Ma rivière aquarelle" !


Gaétan Patenaude, Abstraction 51Gaétan Patenaude, « Abstraction 51 »

 
Gaétan Patenaude Roseraie II – 2003-005

Gaétan Patenaude, « Roseraie II »


Gaétan Patenaude Île d'Orléans vue de Beaumont     Gaétan Patenaude, « Île d'Orléans vue de Beaumont »

 Gaétan Patenaude Abstraction 60 - 2012-021Gaétan Patenaude, « Abstraction 60 - 2012-021 »
 

 

Gaétan Patenaude Les Pèlerins (Notre-Dame-du-Portage)

Gaétan Patenaude « Les Pèlerins (Notre-Dame-du-Portage) »

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12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 22:51

Surprise en découvrant le dernier guide 2010 des Maisons d’hôtes de charme en France : c’est la façade de la maison de Christiane COLIN qui a été choisie pour la couverture !

Celles et ceux d’entre vous qui utilisent déjà cet excellent guide savent à quel point les bonnes adresses qu’il contient valent le détour …et le séjour !

Mais il faut croire que la maison de Christiane réunit à elle seule assez de charme pour les représenter toutes, la preuve, elle en est comme leur «ambassadrice visuelle» à travers la couverture de cet ouvrage .

Christiane COLIN est une talentueuse amie, excellente cuisinière et maîtresse de maison hors pair, je lui ai déjà consacré un article dans ce blog .

Mais aujourd’hui une fois encore depuis plus de trente ans, je suis heureux d’avoir choisi sa maison pour y animer le plus ancien de mes stages d’été dans l’Hexagone .

Si vous voulez y passer une semaine hors du temps pas très loin de chez vous, une semaine de paix, de quiétude, de ressourcement et d’harmonie, à la lisière des belles forêts des monts du Jura Oriental, (sans nécessairement y faire un stage d’aquarelle) n’hésitez pas appelez Christiane de ma part au 03 81 46 51 63 .

Et si vous voulez profiter de la beauté de ce haut pays en y apprenant les paysages d’hiver en aquarelle, alors là n’hésitez pas et écrivez-moi : il me reste encore 2 ou 3 places dans le prochain stage de mars, sur que nous allons passer chez Christiane une super semaine !

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4 décembre 2009 5 04 /12 /décembre /2009 12:26

Christiane COLIN sur les crêtes du Haut Doubs…

 

Connaissez-vous Christiane COLIN ?

Elle est notre hôtesse lors des stages que j’anime en Jura Oriental, là-haut sur les hauteurs verdoyantes (l’été), et les magnifiques paysages enneigés (l’hiver), des crêtes à la frontière franco-Suisse …

Mais Christiane c’est bien plus que cela : c’est une formidable cuisinière, reconnue loin des limites de la Franche-Comté, qui vous régalera si vous passez quelques jours chez elle lors d’une visite dans sa belle région (car il n’est pas besoin de participer à un stage d’aquarelle pour découvrir son adorable maison et ses succulentes recettes) .

 

 

Ici, Christiane COLIN vérifie toutes les bonnes choses qu’elle nous avait amenées lors d’un pique-nique d’aquarelle : véritable repas de campagne que nous avons pris sur une barque retournée au bord du lac de Saint-Point entre deux aquarelles ... (Photo Alain MARC)
Vous pouvez aller chez elle pour un week-end (ou un plus long séjour) entre amis (es), ou en amoureux, vous pouvez y aller faire du ski de fond (sa maison traditionnelle est située juste en bordure de quelques unes des plus belles pistes de ski nordique de l’Hexagone), ou de romantiques promenades en raquettes sous les grands sapins enneigés, vous pouvez tout simplement y aller vous régaler avec ses bons petits plats, vous y reposer en toutes saisons et regarder de la fenêtre de votre chambre les verts pâturages en écoutant les clarines des troupeaux se perdre dans la montagne …


 

Petite cafetière comme les affectionne Christiane qui les fleurit si bien, celle-ci était posée sur la bordure de l’une de ses fenêtres … (Aquarelle A. MARC, extraite du Carnet de La Fresse)

Je pourrais vous parler longuement de la maison de Christiane où vous serez choyés, chouchoutés, régalés, mais pour cela je vous laisse la découvrir et réserver sur son site en cliquant ici, (ou tourner quelques pages de mon carnet du Jura Oriental en cliquant là pour y découvrir notre stage d'été,) mais si je vous présente aujourd’hui Christiane COLIN, c’est parce qu’elle est une fois de plus à l’honneur dans les médias .

D’abord «Gourmande», une nouvelle revue gastronomique .


 

Si le premier exemplaire vient de sortir juste avant les fêtes de fin d'année, c’est qu’il est rempli de délicieuses recettes pour les fêtes, des desserts pour petits et grands, mais aussi plein d'idées de décoration et de présentation, c’est le moment d’y penser .

Le magazine Gourmande propose aussi un intéressant pas à pas ainsi qu’une rubrique consacrée à la gastronomie de terroir avec pour ce premier numéro un voyage dans le Jura, chez Christiane COLIN qui, à travers les six pages qui lui sont consacrées vous révèlera les secrets de quelques-uns de ses meilleurs plats !

«Gourmande» (déc-janvier 2010) est disponible en kiosques au prix de 2,90 euros .

La présence de Christiane n’y est pas un hasard car elle a déjà eu les honneurs de nombreux journaux et revues (tels «Saveurs», la «Maison de Marie Claire», «Elle», «Marie France», «Avantages», «Ailleurs», «Côté Est», «Fémina», «Ulysse», etc.), ainsique de très nombreux guides de renom (Le Petit Renaud des bonnes maisons, Guide de charme des maisons d’hôtes, Bon voyage, etc.) qui parlent également de ses talents de cuisinière et de sa maison d’hôtes …

Même chose pour la télé : elle a été invitée par la plupart des émissions phares ayant un rapport à l’art de vivre et à la gastronomie, les grandes chaînes de télé découvrant les mystères de sa cuisine, et les journaux télévisés l’ont souvent mise en valeur .

Hors, si vous voulez bientôt voir sa maison sur le petit écran avant d’aller pour de bon y faire un séjour, ne ratez pas le prochain «Télématin» du samedi 12 décembre (présenté par William Leymergie sur France 2 après le journal de 7h00), où Marie-Dominique PERRIN devrait vous reparler d’elle dans sa rubrique .


 

Coucher de soleil hivernal sur la vallée des Alliés (juste avant d’arriver chez Christiane COLIN dont la maison est au petit col en bout de vallée, à la lisière de la forêt) . Photo «Chez les Colin»

 
 

À l’opposé des splendeurs hivernales où la maison se blottit, c’est tout le charme d’un intérieur doux et chaleureux qui fait aussi l’attrait d’un séjour à la maison d’hôtes de Christiane COLIN, (pour lui écrire, cliquer ici, - n'hésitez pas à le faire de ma part -, cette jolie photo est des COLIN) …

Vous savez en parcourant ces lignes que je souhaite à travers chaque article de ce blog, chaque mise en ligne, vous faire découvrir en exclusivité une information, une aventure, une personnalité, un thème de travail qui vous étonnent, vous apprennent, ou vous amusent à travers des sujets connus ou inconnus, souvent même oubliés des médias, mais qui méritent notre attention parce qu’ils sont différents et peuvent enrichir notre vie de tous les jours .

Je veux en même temps vous inviter à une réflexion, ou au contraire à un moment de détente inattendu avec de petits et grands bonheurs, et parmi ceux-là vous parler de Christiane sans vous faire découvrir un autre volet de sa personnalité aurait été un grand oubli !

Peu de gens connaissent une autre facette des talents de Christiane qui est son attrait pour les arts, et particulièrement pour l’aquarelle où elle se montre très douée . Vous verrez d’ailleurs dans les couloirs de sa coquette maison d’hôtes, des petits cadres signés de sa main : aquarelles précieuses, délicates, mais toujours originales et créatives …

 

 

«L’arrivée au col», une aquarelle lyrique de Christiane COLIN

 
 

«Congères en lisère de forêt», petite aquarelle de Christiane COLIN,
dans un style très différent, plus figuratif, mais réalisée … en trois coups de pinceau !
  

 

Parler des aquarelles de Christiane, c’est évoquer la place de l’aquarelle chez elle, et pas seulement à propos de sa créativité personnelle : elle fait partie des premières maisons d’hôtes accueillant des stages d’aquarelle dès le tout début des années 1980 (époque depuis laquelle j’anime des stages aquarelle et carnets de voyages chez les Colin) .  

 

Depuis, cette vocation s’est amplifiée avec différents aquarellistes professionnels venant chez elle pour des stages toujours aussi passionnants dans un cadre qui est idéal pour cela, non seulement par rapport au lieu d’accueil et à sa gastronomie, mais aussi pour le bel atelier où travailler en cas de mauvais temps est un régal, et pour la région splendide dans laquelle se déroulent les séances d’extérieur .

 

 

«Sur le chemin des Alliés», une autre  aquarelle de Christiane COLIN

- Voulez-vous venir avec moi à La Fresse, chez Christiane ?

C’est pour renouer avec l’un de mes plus ancienns thème de travail (l’évocation des atmosphères de montagne et de neige, - motivation picturale personnelle peu connue du plus grand nombre d’entre-vous car mes voyages et leurs carnets l’ont depuis cette époque fait passer en arrière plan -), et pour vous faire partager ma passion aquarellée des paysages de montagne hivernale et de ma rencontre avec les COLIN, que je vais animer chez elle pour la première fois cet hiver un tout nouveau stage aquarelle et carnet de voyage dont le thème est «Ambiance et paysages de neige» du 7 au 13 mars prochain .

En pratique son application en aquarelle repose sur l’usage des techniques humides et des effets d’eau et de couleurs, autant que de la synthèse d’expression : - c’est-ce que vous apprendrez à bien connaître et à appliquer pendant cette session !

Je reviendrai plus longuement sur les détails de ce stage, son originalité, ses atouts parmi tant d’autres et son intérêt lors d’un futur article, mais je vais pour terminer ce post vous raconter justement, comment j’ai fait la rencontre des Colin et de la maison d’hôtes de La Fresse, vous comprendrez mieux alors pourquoi ce stage devrait être «super» !


  «Nuit de Noël du côté des Rochettes», une ancienne aquarelle

que j’avais réalisée chez elle dans le style des cartes de vœux

de mon enfance, et que j’avais justement destinée à cet usage .

 

C’était donc au début des années 80 . Les Éditions Mythra, (spécialisées dans le secteur de la montagne), venaient cette année-là d’éditer une collection de cartes postales reproduisant certaines de mes aquarelles de montagne (collection depuis longtemps épuisée mais aujourd’hui cotée en cartophilie, heureux ceux d‘entre-vous qui en auraient reçu et conservé une), et j’exposais les originaux de cette série (en même temps que d’autres peintures de montagne) au salon «Neige et Montagne» aujourd’hui disparu, qui se déroulait à la Porte de Versailles à Paris .

Hors, parmi mes visiteurs, les COLIN furent les premiers avec lesquels je fis connaissance : ils venaient de se procurer pour adresser leurs vœux de nouvel an à leur clientèle, la carte postale du skieur de fond glissant au milieu des sapins !

«Esprit montagne» …

 

La collection de cartes postales extraite de mes aquarelles de montagne, éditée par Mythra, à l’époque où j’ai fait la connaissance des COLIN .

Cette rencontre fut le début d’une longue et sympathique collaboration et la naissance de l’un de mes stages d’aquarelle devenu une référence des plus «classiques» parmi mes destinations, toujours très apprécié en été («Aquarelle en Jura Oriental»), et peut-être qui sait pour vous bientôt à partir de cet hiver, un original et beau stage qui vous permettra de faire connaissance avec Christiane COLIN et sa jolie maison, hors saison touristique, dans une ambiance privilégiée …
 

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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 23:57

Françoise MARC-VILLENEUVE artiste peintre et céramiste .

 
Mais qui est donc Françoise MARC-VILLENEUVE ?

… Si le nom "MARC" vous a dit quelque chose, vous avez tout deviné : - c’est ma sœur !

Je reviendrai plus tard sur ses multiples talents d’artiste peintre, illustratrice et céramiste, mais aujourd’hui c’est surtout de sa peinture que je vais vous parler .

D’expression dite «naïve» (peut-être parce qu’elle rappelle les mouvements particuliers de cette école apparentée aux pays de l’est, …mais je dirai plutôt «d’inspiration poétique»), la peinture de Françoise s’inscrit dans une fête joviale et colorée, empreinte d’une liberté quasi-enfantine qui fleure bon un univers sans frontières où princes et animaux partagent de mêmes aventures, les fleurs protègent les maisons, les papillons sont jardiniers, pour que le rêve se concrétise au seuil d’un imaginaire devenu réalité par la magie d’un voyage extraordinaire … 

 


 

La « Ronde des coccinelles » une huile sur toile de Françoise MARC-VILLENEUVE


«Les grandes fleurs», huile sur toile de Françoise MARC-VILLENEUVE

 

«Retour du printemps», huile sur toile de Françoise MARC-VILLENEUVE

 

«Les équilibristes», huile sur toile de Françoise MARC-VILLENEUVE

 

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24 janvier 2009 6 24 /01 /janvier /2009 21:19

Abdeslam KABBAJ, artiste peintre à Casablanca


            Il y a longtemps que je voulais vous présenter Abdeslam et sa peinture, Abdeslam KABBAJ, un ami précieux que je n’oublie pas, dont le talent est aussi grand que sa gentillesse, sa générosité, son insatiable curiosité intellectuelle et artistique !

          Je lui consacre donc ce premier portrait de l’année car il fait partie des artistes de qualité trop méconnus qui méritent plus ample reconnaissance, en nous offrant une vision d’émerveillement et de nouveauté avec une force telle, qu’elle vient en complémentarité de tout ce que l’art nous a déjà légué pour enrichir notre sensibilité et élargir notre conscience en apportant le meilleur à notre regard autant qu’à notre pensée .

 

Portrait d’Abdeslam (Gouache aquarellée Alain MARC)


           Artiste plasticien, licencié en Arts appliqués, Abdeslam KABBAJ est diplômé de l'École des Beaux-Arts de Casablanca . Il est né à El-Jadida en 1936, et vit à Casablanca depuis 1947 .

          Dans sa première période ses toiles reflètent des souvenirs empreints d’une autre dimension de l'espace-temps qui fut celle de son enfance dans sa ville natale .

 

Abdeslam KABBAJ, peinture .

 


Dans une rue d’El Jadida (Photo Alain MARC)


          Par la suite ses oeuvres ont suivi un cheminement qui, partant d’un travail figuratif assez marqué, l’a amené à l'abstraction lyrique dans un esprit relevant des grands caractères donnés par l'art contemporain aux principaux courants de ce type d’expression .

          Chez Abdeslam cet accomplissement informel se révèle à travers une plasticité née de jaillissements faits de rondeur et de verticalités où la spontanéité et la gestualité constituent le fil conducteur source vive de chacune de ses toiles .

         La vivacité de ses couleurs dominantes où réapparaissent avec une étrange prégnance le bleu azur du ciel d’El Jadida, le vert profond de sa mer, l'ocre jaune des murs de la vielle citadelle, le noir et le blanc des mouettes qui virevoltent au dessus des remparts, viennent comme des coups au cœur et à l’âme nous parler du vent du large, des courses éperdues dans les rues éblouissantes de soleil, de ces cris d’enfants qui sont comme les cris de tous les enfants du monde : désespérants quand ils sont malheureux, porteurs d’un espoir insensé lorsque brille la joie dans leurs yeux .
 

Abdeslam KABBAJ, peinture .

 


Porte à El Jadida (Photo Alain MARC)


          En nous révélant l’univers de ses expériences intérieures, Abdeslam nous parle de ces atmosphères perdues qui étaient les siennes, fragiles, merveilleuses, il nous les lègue, il nous les rend parce qu’elles sont universelles : nous les avions égarées et pourtant elles nous habitent depuis déjà très longtemps, lui sait à travers ses toiles nous donner des clés pour les retrouver !

          Elles sont là derrière chaque forme, derrière chaque couleur, dans la subtile et délicate perception du petit monde des enfants mazaganais, protégées, sublimées par sa mémoire d’intériorité, laissant aux mystères de son âme la force d’en faire peinture, produit pictural des plus beaux moments de sa vie .


Abdeslam KABBAJ, peinture .

 


Dans le port à El Jadida (Photo Alain MARC)


          J’ai avec un bonheur fou, une timidité enfantine, une curiosité fébrile qui me faisait battre le cœur, découvert El Jadida après avoir rencontré Abdeslam KABBAJ parce que j’étais nourri des toiles de mon ami peintre .

          Alors j’ai compris à quoi servait la peinture, j’ai compris à quoi servait l’amitié, comment en ouvrant les cages de l’obscurité du monde on pouvait avec l’art faire naître des colombes pour les laisser s’échapper vers des horizons qui n’ont ni frontières ni agressivité .

 


Abdeslam KABBAJ, peinture .

 


La citadelle à El Jadida (Photo Alain MARC)

 


Abdeslam KABBAJ, peinture .

 


Une porte de la citadelle à El Jadida (Photo Alain MARC)

 


Abdeslam KABBAJ, peinture .

 


El Jadida, barques dans le port (Photo Alain MARC)

 


Abdeslam KABBAJ, peinture .

 


El Jadida, la citerne portugaise (Photo Alain MARC)

 


          Alors me sont revenues les questions qu’il se pose souvent quand il évoque sa démarche :

          « - Est-ce un plaisir pour moi de projeter sur les subjectiles toilés mes sentiments de douleur, de nostalgie, d’idées de procréation, de gestation, de fertilité, de compassion, en me souvenant des soins traditionnels pratiqués par ma mère jadis pour apaiser mes maux de tête, en y appliquant des lambeaux d'algues venus de l’Océan tout proche qu’on entendait gronder lorsque le vent venait du large ?

         - Est-ce un plaisir d’exprimer mes sentiments enrichis des émotions ressenties lors de mon itinéraire artistique grandi des connaissance et des expériences acquises par le biais des écoles d'art plastique, des expositions ? »

 

          Peut-être est-ce à la fois un plaisir et une souffrance, en tout cas le besoin de plus profondes nécessités, car s’il projette aujourd’hui d'aller à la recherche d'autres « ailleurs » au moyen de matières et de supports différents, c’est peut-être pour se rapprocher plus encore des horizons de pureté vers lesquels volent les colombes de l’art qui ressemblent un peu aux mouettes noires et blanches qui caressent l’horizon d’El Jadida …

 

          Puissions-nous faire de son expérience le projet d’une recherche personnelle pour mieux nous retrouver, puisque sa peinture est là pour nous en prouver la nécessité !

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9 septembre 2008 2 09 /09 /septembre /2008 19:00

De l'épopée de Jean à la poésie des sculptures de Louis PÉRIÉ …

Ou combien peut-on se tromper quand on imagine dans notre prime jeunesse que « les vieux », ce sont ceux qui sont plus âgés que nous !

Aussi, dire que les images anciennes ne nous concernent pas car elles reflètent des époques révolues, c’est nier qu’elles soient le reflet d’un ferment qui nourrit notre présent de tout ce que le passé nous apporte de ses acquis . C’est faire preuve d’ignorance quant au ferment de régénérescence que nous offre l’épreuve du temps .

Car la jeunesse n’offre de la beauté que ce que le miroir nous renvoie de notre image avant qu’elle ne s’amoindrisse au fil des années, nous laissant face à un masque qui n’est que la façade de ce que nous aurons bâti de jeunesse et de réelle beauté au fond de notre cœur .

- Alors seulement quand nous aurons compris cela nous aurons le droit de revendiquer cette beauté, cette jeunesse qui ne se voit ni sur notre visage ni qui est écrite sur nos « papiers», et la porter au bout du monde comme un flambeau avec ce que nous en aurons comme moyen, la sagesse et la connaissance en plus, ce que d’autres appellent l’expérience et que la jeunesse des ans ne peut naturellement pas posséder !

C’est ce qui fait notre force, notre grandeur, notre beauté, que nous avons la fâcheuse tendance à oublier, et que certains nous rappellent par leur puissance d’expression dans le présent, qui est chez eux le fruit d’un passé projeté en avant avec une extrême jeunesse s’imposant au monde, nourrie du lait de l’expérience et d’un regard sans cesse renouvelé .

Un bateau qui vogue vers l’autre bout de l’Océan : en ce temps-là mon ami Jean PÉRIÉ partait vers son destin d’aventurier, dans ces Amériques que Christophe COLOMB avait parait-il découvert le premier, en quête d’un rêve qu’il est toujours en train de réaliser ici autant qu’au fond de lointaines contrées, parce que brillait déjà dans sa tête et brûlait dans son cœur le feu d’une jeunesse qu’il a toujours su conserver, et qui par delà le temps et l’espace me permet aujourd’hui d’en évoquer le pouvoir magique à travers quelques mots tapés sur un clavier… (Aquarelle Alain MARC)

Car tout est dans le regard et de ce qu’il peut nous apporter, à commencer par une formidable leçon d’optimisme où être réaliste n’est pas incompatible avec être plein d’entrain et d’espoir afin de mieux combattre et gagner si des obstacles survenaient, ce qui prouve que le regard a un formidable pouvoir pour forger notre caractère et notre forme de pensée .

Il est ainsi de ce que nous apprennent deux destins singuliers dont l’un d’eux ne vous est déjà pas étranger, et dont le second lui est lié dès les origines puisqu’il s’agit de son frère de cœur et de sang, deux amis d’enfance qui partageaient avec moi les mêmes rêves d’aventure, d’idéal et de créativité avant que les bancs de l’école nous unissent dans un apprentissage commun de connaissances agrémentées de découvertes livresque d’êtres d’exception comme Paul-Émile Victor, Roger Frison Roche, Antoine de Saint-Exupéry, Joseph Kessel, ainsi que de formidables romanciers (dont Jules Vernes était le chef de file), autant que réelles d’artistes plus ou moins connus (dont feu mon papa faisait partie avec la considérable productivité de son univers plastique) jusqu’à ce que nos études justement ne commencent à nous éloigner sans jamais vraiment nous séparer .

Je veux parler de Jean et Louis PÉRIÉ .

Jean, vous le connaissez déjà, d’ailleurs allez visionner le magnifique bout de film qu’il vient de vous offrir sur son blog tel un formidable cadeau, car il livre là un document d’une immense rareté, une de ces pierres précieuses qu’Internet nous permet parfois de découvrir et d‘apprécier, réhabilitant en cela les injustices de ce que les sirènes médiatiques et les caprices de la reconnaissance ou de la notoriété avaient honteusement oubliées …

(Je consacrerai d’ailleurs un article spécial à une revue concernant les voyages très intéressante et originale dont le n°3 vient de paraître et qui fait de Jean un superbe portrait dans le prochain article de ce blog) .

Pendant que Jean était déjà si loin (je l’imaginais comme à travers cette aquarelle sur les rivages de quelque fleuve d’Amazonie, poursuivant son périple que j’enviais), son frère Louis couvrait le Tour de France de l’époque de son objectif photo pour une importante compagnie d’assurance dont les reporters tels que lui suivaient en moto comme messagers de leurs sponsors la grande boucle, s’inscrivant en cela dans une autre forme d’aventure qui elle aussi me faisait rêver …  (Aquarelle Alain MARC)

Car si aujourd’hui je vous parle de Louis, c’est qu’il nous donne à sa façon une formidable leçon de jeunesse à travers l’art où il est finalement en train de se réaliser, une sorte de magnifique recul sur une vie où son regard avec tendresse, humour, poésie et humanité nous ouvre les portes d’une expression authentique encore influencée sans doute comme pour chacun de nous par les empreintes de notre jeunesse, et que je ne pouvais pas plus longtemps vous cacher .  

Cliquez sur le catalogue ci-dessus pour y entrer : voici les personnages à vélo, l’accordéoniste, le trompettiste, la violoniste, la force du masque au miroir de la tradition africaine, le cirque et ses clowns, qui, tels les musiciens, restent des sujets de choix pour Louis comme ils étaient des thèmes de prédilection chers aux sculptures de mon père …
Ils ont en commun la préciosité et la rude ductilité des matériaux où la connivence avec le sujet produit une dynamique des formes qui révèle souvent une expression où la matière se fait graphisme : des sculptures à la dimension d’écriture affirmée .
Mais ce qui les différencie c’est pour Louis son regard qui témoigne de son observation ironique, poétique ou distanciée sur les choses du monde, alors que mon père cherchait à écrire une fable reflétant la comédie humaine, dans laquelle les symboles des valeurs attachées à la grandeur des êtres deviennent messages et supports d’une éthique par la force des expressions, (contenues notamment dans les mains, les visages, ou les attitudes et regards des animaux, lorsqu‘il mettait par exemple en scène singes et chevaux, coqs et autres volatiles pouvant constituer autant de paraboles pour notre humanité), une sorte de « philosophie dans la vie sculptée » .

Tous deux nous apportent à leur façon leurs regards profonds, tendres ou amusés qui nous aident à porter au fond de nous ce flambeau apte à éclairer notre réalité d’une nouvelle jeunesse de réflexion et de pensée …

C’est même là le but final de mon article : la sculpture de Louis PÉRIÉ, une aventure individuelle de la créativité en train de s’affirmer, qui poursuit ma galerie de portraits car le sien à travers ses sujets est digne de ces êtres si intéressants dont il m’arrive à travers ces lignes de quelquefois vous parler .

Même si Louis PÉRIÉ n’est pas encore connu c’est qu’il s’est jusqu’à présent tenu en dehors de toute scène médiatique, mais je vous offre le privilégiés de le découvrir, et de me dire, de lui dire, à travers vos commentaires ce que de son œuvre naissante vous pensez, ce que vous pensez qu’elle mérite, car un jour selon mon point de vue, un tel talent ne pourra à son tour que « percer » et vous serez alors heureuses et heureux d’en avoir découvert les prémices parmi les premiers (es).

Il est dévident que c’est un privilège comme avec la législation des droits d’auteur son œuvre est protégée, alors pour le plaisir des yeux je vous laisse maintenant en présence d’un extrait de son exposition virtuelle, n’hésitez pas à nous dire comment vous la trouvez, encouragements et critiques faisant partie de la vie de tout cheminement artistique digne de ce nom !

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11 juillet 2008 5 11 /07 /juillet /2008 15:26

Naissance du blog de Katia FERSING : photos originales, reportages, contes et légendes …

Vous souvenez-vous de Katia, ma camarade des Gorges de la Jonte, et d’Andalousie ?

Doctorante en anthropologie à l'UNSA, conférencière, spécialiste de l’Andalousie des Alpujaras, auteur de « Voyage dans le monde des légendes alpujarreñas » pour lequel elle a reçu une éminente distinction de l’UNESCO, elle lance son blog, esthétique et sobre, en quête d’images authentiques où elle nous fait découvrir son talent de photographe . Un blog qui ne fait que débuter et qui s’étoffera dans l’avenir de nombreuses et originales fonctionnalités, qu’il va falloir surveiller de près car il nous réservera certainement de très belles surprises, et que je vous recommande d’aller visiter dès aujourd’hui .

La couverture de « Voyage dans le monde des légendes alpujarreñas » en langue espagnole, de Katia FERSING : un livre écrit avec beaucoup d’amour pour cette région trop méconnue du sud de la Sierra Névada en Andalousie . Résultat des enquêtes de Katia sur les légendes de cette terre, cet ouvrage est un petit trésor, vivant et illustré de jolis dessins, qui s’adresse d’abord aux enfants andalous, afin qu’ils puissent mieux connaître l'héritage de leurs grands-parents ...

Cliquez sur l’image, vous pourrez alors feuilleter le petit « livre-mémoire » réalisé par Katia pour son blog de quelques moments d’aquarelle partagés en randonnée dans nos gorges caussenardes (Photo Katia FERSING) .


Je rajoute à la fin de cet article une petite annonce pour mon camarade Dominique ARMILHON : il reste des places dans son stage d'aquarelle prévu du 27 juillet courant au 9 août prochain à La Fresse !

Ne vous en privez pas si vous avez des vacances à cette période, vous passerez un séjour super ...


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21 mars 2008 5 21 /03 /mars /2008 16:54

Sur la piste des grottes ornées du Mato Grosso, avec mon copain Jean PÉRIÉ

Je profite d’un énorme plantage de l’ordinateur, qui a complètement anéanti l’article et la vidéo que j’allais mettre en ligne sur notre étape picturale dans la vallée du Draâ au Maroc, pour vous présenter un personnage d’exception, qui en plus est un ami d’enfance .

L’expérience hors du commun qu’il est en train de préparer pour notre plus grande joie de carnettistes avides de découvertes, d’émotions, et de nouveaux espaces d‘expression, va se situer dans la droite ligne des aventures qui ont faites de tous les voyageurs découvreurs et explorateurs des êtres de légendes, parce qu’ils ont élargi notre regard en donnant une nouvelle dimension à notre horizon .

Il s’appelle JEAN PÉRIÉ, et il est justement « Chasseur d’Horizons » !
Peut-être le connaissez-vous déjà, si vous avez lu à la fin des années 70 un best-seller des Éditions R. LAFFONT titré « Tout l’or de l’Eldorado » ?

La vie du chercheur d’or Georges POMMOT racontée dans cet ouvrage, c’est Jean qui l’a recueillie, écrite, traduite … C’est dire s’il connaît bien la moite pénombre des forêts amazoniennes, la boue des marécages où se cachent anacondas et caïmans, la vie des « garimpeiros », et celle des indiens de plus en plus anéantis par les agressions de toutes sortes, à commencer par celle de la présence de ces « mangeurs de forêt » …

Mais la richesse et l’intérêt des travaux de Jean PÉRIÉ , n’est loin s’en faut pas limitée à cela, et c’est à une existence singulière et à des découvertes passionnantes que vous allez être confrontés en mettant, (virtuellement parlant), vos pas dans les siens !

S’il y a longtemps que je voulais vous parler de lui et que je ne l’avais pas encore fait, c’est que j’attendais avec impatience de pouvoir vous entraîner dans son sillage, grâce au blog qu’il vient de créer .

Et le voilà, ce blog : il vient de le faire naître pour nous raconter, et surtout pour nous faire partager, car ils sont immenses les horizons qu’il commence à nous révéler !

Vous allez les parcourir avec Jean  le paléoanthropologue qui partant de l’Oroéna polynésien va vous plonger au cœur du Mato Grosso .

Mais aussi avec Jean l’explorateur infatigable qui participe au premier contact avec les tribus d’indiens à plateaux de la jungle amazonienne .

Jean l’inventeur archéologue passionné qui découvre la piste des premiers hommes de l’Amérique du sud .

Mais surtout vous les découvrirez avec Jean mon ami d’enfance, dont l’un de nos meilleurs souvenirs est lié à ces moments magiques où nous avions à peine une dizaine d’années, et explorions déjà sans rien dire à nos parents les dédales souterrains des terriers de renards et de blaireaux, aménagés par ces opportunistes animaux dans de petits réseaux calcaires tout près de chez nous .

Nous rampions avec son frère et un autre copain à nos côtés, une bougie à la main, un canif attaché au bout d’un bâton par le premier qui avançait, sans conscience du danger que nous courrions, en nous retrouvant plus d’une fois face à un blaireau aux yeux brillants acculé au fond de son terrier, qui nous montrait ses dents terrorisé, et nous faisait battre en retraite sans chercher à l’affronter !

À présent je vous laisse cliquer ici , et comme il le dit si bien lui-même, partir « au coeur du continent sud-américain, au cœur de paysages et de vestiges témoins d'une occupation préhistorique vieille de 20 000 ans et dont j'espère vous faire partager l'extraordinaire beauté sur mon blog "chasseur d'horizons". »

Surtout, prenez le temps de lire en entier ses premiers articles et ne ratez pas la vidéo qu’il y a rajoutée !

Quant à moi, je profite du temps où vous allez visiter le journal en ligne de mon ami Jean, pour essayer de refaire entièrement cette vidéo sur laquelle j'avais déjà tant travaillé ...

Je rajoute à cet article consacré à mon ami Jean PÉRIÉ , cette image que certains d’entre-vous connaissent déjà, extraite de mon premier Noël au Ghana en forêt, et que je lui dédie, parce qu’elle est liée pour moi à un sentiment tout à fait indicible qui est celui de la découverte de lieux, d’ambiances, d’odeurs, de couleurs, qui très loin de tout ce qu’on connaissait vont nous marquer à jamais : c’est grâce à eux, qu’on ne peut plus s’arrêter de voyager ! (Aquarelle Alain MARC extraite d’un carnet de voyage au Ghana)

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